Monday, January 28, 2013

Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain


Le fabuleux destin d’une scène de cinéma

Il y a parfois de ces petites scènes qui résonnent avec une partie de nous-même cherchant à s’exprimer. Scènes qu’on garde au fond de soi et qui, un jour, remontent à la surface pour nous motiver à passer à l’action.

Cette semaine, mon amie d’enfance (à l’autre bout du fil... et du pays) m’a raconté une anecdote qui m’a fait réaliser l’impact du cinéma dans nos vies.

Balade en ville
Mon amie donnait le bras à sa belle-mère. C’était une bonne journée. Sa belle-mère, souffrant d’Alzheimer, était heureuse de faire du lèche-vitrine avec cette gentille “étrangère” en ce beau jour froid mais ensoleillé.

Alors que ma copine faisait la conversation en anglais avec son fort accent québécois, les deux femmes ont croisé un aveugle qui venait à contre-sens, armé de sa canne blanche. Elles lui ont cédé le passage, puis ont traversé la rue aux feux de circulation.


Même scénario de l’autre côté. En pleine conversation, elles croisent à nouveau l’aveugle. Le monsieur, reconnaissant l’accent de mon amie, s’arrête, confus. A-t-il vraiment traversé la rue? Ou bien serait-il revenu sur ses pas, là où il avait croisé ces deux femmes précédemment? Il les interpelle et demande s’il est bien du bon côté pour trouver un commerce précis.

Mon amie d’enfance regarde à droite et à gauche. Elle repère au loin l’enseigne de la boutique en question. Puis, une scène de film lui revient en tête. 

Moment d’inspiration
Elle y puise son courage et, sourire en coin, avec l’approbation de sa belle-mère, propose au monsieur de le guider jusqu’au dit commerce.

Donnant son bras libre à l’aveugle, ma copine se lance dans une adaptation de sa scène préférée tirée du film Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain.


Tout en marchant jusqu’au magazin voulu, elle lui a tout décrit ce qu’elle voyait, à grands renforts de détails amusants et de commentaires vivides: les vitrines sur le chemin, les aubaines affichées, les gens dans le café local, les couleurs, la lumière... 

L’aveugle est arrivé à destination, surpris et ravi. Sa balade urbaine venait de prendre une dimension plus riche, grâce au bon vouloir de cette samaritaine remplie de joie de vivre. Et la belle-mère de mon amie était tout aussi revigorée par cette aventure improvisée, ancrée dans le moment présent.


Amélie Poulain n’aurait pas fait mieux
J’ai retrouvé le clip de cette scène qui a inspirée ma copine. Vous n’avez qu’à googler “Amélie Poulain scène aveugle”. 

Amélie y guide effectivement un aveugle dans une rue regorgeant de stimulis visuels. Dans un montage fantastique, on voit le visage radieux du vieil homme pour qui tout prend vie à travers les descriptions d’Amélie: “Tiens, l’enseigne de la boucherie chevaline a perdu une oreille. Celui qui rigole, c’est le mari de la fleuriste. Il a de petites rides de malice au coin des yeux. Chez le boucher, y’a un bébé qui regarde un chien qui regarde les poulets rôtis...”

Elle le laisse devant une bouche de métro. La caméra monte au dessus de la scène et redescend pour un dernier gros plan sur l’aveugle qui regarde au ciel, tout réchauffé de ce bain d’humanité, le visage illuminé d’une sorte de feu sacré. 


N’eut été du film d’Amélie Poulain créé en 2001, je ne crois pas que ce beau moment aurait eu lieu en 2013. C’eut été dommage...

Autre exemple?
Un autre exemple d’impact du cinéma dans nos vies? Pay It Forward, mettant en vedette Kevin Spacey et Haley Joel Osment.

Tiré du livre du même nom de Catherine Ryan Hyde, ce film a tellement inspiré les gens qu’on assistera à une journée mondiale Pay It Forward le 25 avril prochain. Le site web Pay It Forward Experience (pifexperience.net) rescence toutes les actions et activités inspirées de ce film depuis sa sortie en 2000.

Dans la même veine:
Don de soi d'un doué
Donnez et vous recevrez

Tuesday, January 22, 2013

Natasha Bouchard: auteure-compositeure-interprète

Votez pour Natasha tous les jours jusqu'au 13 avril 2015!
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Pas toute seule!
N’attendez pas l’opportunité d’être TOUT ce que vous voulez devenir. Quand une opportunité d’être PLUS que ce que vous êtes en ce moment se présente, et qu’elle vous attire, saisissez-la.         - Wallace D. Wattles (1860-1911)

En lisant cette citation d’un motivateur (avant la lettre) de l’époque Victorienne, je m’émerveillais de voir à quel point cette simple pensée comprend un plan d’action parfait pour toute personne désirant développer quelque chose.

Dans notre société nord-américaine, on véhicule tellement la notion qu’il faut “penser gros”, et l’affirmation que “quand tu veux, tu peux”, qu’on ne réalise plus qu’une série de petites actions accumulées sont nécessaires à la réalisation de toute bonne idée. 
















For the English version of this blog, read:
On néglige ainsi l’importance de saisir toutes les opportunités qui se présentent aujourd’hui, aussi modestes soient-elles, même sans contexte idéal. J’ai trouvé un excellent exemple de quelqu’un ayant su bien saisir les opportunités autour d’elle. Dans mon café local Te Aro (au 983 Queen Est).















Si vous y croisez une jolie blonde aux yeux doux et au sourire radieux qui s’exprime avec un accent australien, vous aurez rencontré Natasha Bouchard, préposée au comptoir depuis quelques mois. (Update du 19 mai 2013: Natasha est partie pour quelques mois en Europe. Vous pouvez suivre ses aventures sur son blog Next plane to Paris!)

Nouvelle en ville
Née dans la Ville de La Tuque, d’un père québécois et d’une mère australienne qui a déménagé toute la famille dans son pays natal, la chanteuse est revenue à Montréal en 2010 (où elle appris son français!). Puis elle a choisi de s’intaller à Toronto en 2012.

Fait cocasse: avant sa venue à Toronto, elle avait remarqué dans les petites annonces que le café Te Aro (de propriétaires néo-zélandais) cherchait quelqu’un. Une fois ici, après avoir déniché un appartement, elle s’est mise à la recherche d’un emploi et s’est rappelé ce café. Quelle surprise de découvrir qu’il se trouvait à 10 minutes de marche de sa nouvelle adresse. (La place était prise mais Natasha a persisté à démontrer son intérêt jusqu’à ce qu’un poste se libère.)

En entendant mon accent, elle s’est mise à me parler dans un français plutôt fluide et au fil de nos courtes conversations, j’ai appris qu’elle était auteure-compositeure-interprète. En l’écoutant sur MySpace, j’ai été charmée par le ton intime et mélodieux de ses compositions accompagnées à la guitare. 

De l’autre côté... du comptoir
Natasha m’a un jour raconté que lorsque Krista, employée dans le même café, s’est mariée il y a quelques mois, il y avait au sein des employés de Te Aro un tel bassin de talents que tout le monde a contribué à faire de la cérémonie une réussite. Natasha a chanté, Chris (saxophoniste) a joué un air de jazz, Magan (étudiante en design de mode) a recréé une robe à partir de la robe de mariée de la mère de Krista, Nathaniel (acteur) a lu du Shakespeare, Sam (pâtisserière de son hobby) a fait le gâteau, et John (le fleuriste de Garden's Path, la porte d’à côté) a fait les arrangements floraux. À la blague, ils se sont dit qu’ils devraient lancer une entreprise de cérémonies clé-en-main. 

Tout à coup, chacune de ces personnes que je côtoie au quotidien sans les connaître prenait une nouvelle dimension.

Travailler dans sa zone d’influence
Sur la porte du café on peut voir une affiche annonçant le spectacle de Natasha (son premier à Toronto) le vendredi 1er février prochain dans le nouveau restaurant-lounge du quartier, House of Moments

Être préposée au comptoir a des avantages évidents. L’affiche de Natasha est bien en vue dans le café, ainsi que les cartes postales qu’elle a fait imprimer et qu’on lui permet de remettre à tous les clients qu’elle connait. Mais les opportunités ne s’arrêtent pas là.

“J’ai reçu un appui incroyable de la communauté pour la réalisation de ce projet!”, affirme Natasha en s’attablant devant moi pour l’entrevue après son “shift”. Comme pour confirmer ses propos, un client qui passait par là lui lance une blague en passant derrière elle.

En quelques mois, la sympatique chanteuse est tranquillement arrivée à tisser des liens avec une foule de clients de Te Aro. En s’intéressant sincèrement aux gens, ils se sont intéressés à elle. 

Ce n’est pas par hasard que j’écris cet article. C’est parce qu’un jour, elle m’a tout bonnement demandé ce que je faisais en me voyant travailler des cartes pour mon prochain guide. Je ne suis pas la seule à envoir eu envie de lui prêter main forte. La liste est longue.

Chez tous les commerçants à qui elle l’a demandé, on lui a permis de mettre son affiche. Un client s’est offert pour photographier le spectacle pour du nouveau matériel promotionnel. Un autre lui a proposé de créer son site web. Un autre encore filmera le show dans le but de lui obtenir une meilleure visibilité sur YouTube. (Il a même une idée de vidéo clip éventuel pour l’une de ses chansons.) Le joueur de basse qui l’accompagnera au spectacle est également un client. 

Récemment, en discutant avec un client remarquant son accent australien, elle a rencontré cette personne de l’industrie travaillant présentement à organiser une tournée de musiciens entre le Canada et l’Australie! Même la naturopathe du coin est venue lui remettre des gouttes pour fortifier son système immunitaire afin qu’elle soit en forme pour le jour J. 

Et dire qu’en arrivant à Toronto il y a huit mois, Natasha ne connaissait qu’une personne...

Modeste, la Natasha
Et en fouillant un peu sur internet, j’ai découvert qu’elle a connu un excellent succès local en Australie dans un band formé avec son frère, et que l’auteur-compositeur-interprète canadien Tom Cochrane et sa femme avaient tellement aimé le démo de la jeune chanteuse qu’il l’a fait venir dans son studio de campagne pour y enregistrer ses chansons.  

Natasha a failli ne pas me dire qu’elle venait de décrocher une bourse lui assurant l’enregistrement d’une chanson dans les studios de Pierre Marchand, ayant servi des clients de l’ordre de Sarah McLachlan, Rufus Wainwright et Daniel Bélanger.

Toute seule... no more
Sur son affiche, on peut lire “Toute seule”. Concours de cisconstance, m’explique la chateuse en rigolant. Le texte était à même l’image utilisée pour faire la pochette de son CD solo.

Le 1er février, Natasha Bouchard se produira d’abord avec une violoncelliste, puis avec un band comprenant clavier, basse et batterie. Le spectacle débute à 20h avec la formation de jazz de Chris Chekan, son collègue barista de Te Aro. Les billets sont en vente pour 12$ chez Te Aro ou le jour même du spectacle au restaurant au coût de 15$ (argent comptant). Sur disque (vendu 10$ sur place) elle offre six chansons originales mais son spectacle comportera une quinzaine de chansons dont au moins une en français.

Le lounge du restaurant-gallerie House of Moments (386 Avenue Carlaw) est orné de nombreuses statues et portes antiques sculptées dans le bois donnant une ambiance particulière à la vaste salle. Si on veut, on pourra y commander cocktails et nourriture à partir d’un vaste menu principalement japonais. Belle soirée en perspective!

Related blog:
A new mural in Leslieville (The Giant Storybook Project)

Wednesday, January 16, 2013

lululemon et Twitter à Toronto

Le camion Castor

En me promenant dans Harbord Village, j’ai croisé quelque chose de bizarre dans la rue. En m’approchant plus près du véhicule saugrenu, j’ai vu qu’il s’agissait de Steve le Castor.

Steve le Castor est un camion de livraison rétro des années 60, recouvert de poils bruns peints en trompe-l’oeil. Sur sa calandre avant, il arbore deux grosses palettes blanches. Sous son pare-brise qui ressemble à deux gros yeux ouverts sur le monde, on voit un petit nez brun.















Sur ses flancs, où l’on peut lire Steve the Pace Beaver, apparait un petit logo, celui de la compagnie lululemon.

Présence lululemon
Steve circule dans les rues de Toronto et on peut le voir durant les marathons. Il aime se positionner devant les clubs de jogging et près des sentiers “courus” de Toronto. 

Pourquoi un castor? On apprend sur le site de lululemon que c’est un clin d’oeil canadien (lululemon a ses origines à Vancouver) faisant référence au “pace bunny”, le coureur portant des oreilles de lapin qui se trouve devant le peloton durant les grandes marathons. Steve est donc un marqueur de cadence. 

Les amateurs de course comprennent l’allusion. Ça les fait sourire. Ceux qui, comme moi, ne savaient pas, rigolent néanmoins en voyant le véhicule hilarant se promener. Le monde en parle. Mais, là est la question. Le monde en parle-t-il vraiment?

En date du 19 octobre, Lululemon invitait les gens à suivre Steve le Castor en cherchant l’hashtag #pacebeaver sur Twitter. Petit problème, Aucun #pacebeaver n’apparait quand on en fait la recherche. Plutôt molo, la cadence de tweets du castor!










Importante leçon de marketing
Voici un bon exemple d’une lacune en marketing qu’on voit trop souvent.  

Une excellente idée est réalisée (le camion/castor). L’impact direct est très bon (réaction enthousiaste des gens qui voient Steve sur place). On lance la machine “média sociaux” (suivez-nous sur Twitter). Puis... rien. 

On n’a apparemment pas planifié de stratégie pour nourrir l’action promotionelle, pensant que “ça se ferait tout seul”. 

On oublie qu’il faut assigner une personne responsable, établir une échéancier d’affichage sur Twitter et entraîner la personne responsable sur les opportunités (et la nature) des commentaires à faire sur Twitter.

Lululemon aurait dû tweetter une photo de Steve toutes les fois qu’il s’arrête devant un sentier de course populaire, en fournissant un peu d’information, devenant ainsi une ressource inspirante pour ceux qui aimeraient un nouveau circuit de jogging.

La compagnie devrait aussi s’assurer qu’il est facile de trouver sur le site lululemon.com de l’information sur Steve the Pace Beaver. Le gros castor est bien sympatique; il se ferait certainement beaucoup d’amis.

À quoi bon investir dans les grandes idées si on ne se sert pas des moyens gratuits de les promouvoir?

Autres exemples de marketing par l'humour:



Friday, January 11, 2013

Promo stationnement à New York: marketing par l'humour

Dans mes prières
Je sais qu'à Montréal, ça a été l'enfer d'essayer de se stationner dans les rues de la ville durant les Fêtes. Plusieurs ont dû user de la méthode suivante en dernier recours.

Vu à New York l'automne dernier.
Du marketing à mon goût!





(Traduction d'une annonce de terrain de stationnement payant: Arrêtez de prier... Dieu est trop occupé pour vous aider à trouver un spot de parking)

Tuesday, January 8, 2013

The Giant Storybook Project à Toronto

Une nouvelle page pour le monde de l’édition

La splendide murale apparue sur un mur de Leslieville en octobre dernier fait partie d'un projet vraiment intéressant: The Giant Storybook Project, que vous pouvez suivre sur Facebook, Tumblr... et Pinterest.

À un coin de rue de chez moi, sur la rue Dundas (juste à l’est de Logan, côté sud), nous est apparu une murale superbe et immense, un vrai cadeau du ciel dans ce coin oublié du quartier. 

(En passant, si ça vous chante de venir voir ça, vous pourrez profiter du café Red Rocket qui a ouvert ses portes cet été au coin de Logan et Dundas. De leur terrasse extérieure ornée de bacs de bouleaux, on peut admirer la grande murale. Ils servent snacks, sandwichs et boissons chaudes, dont un chocolat chaud orné d’un gummy worm.) 
(Note du 1er mai 2013: Le Red Rocket a malheureusement fermé ses portes en avril 2013! Souhaitons qu'un autre café le remplace bientôt! En attendant, il y a plusieurs cafés sur la rue Queen avoisinante.)


Herakut à Toronto
En fouillant un peu, j’ai découvert qu’il s’agissait de l’oeuvre d’un duo d’artistes allemands de calibre international se présentant sous le seul nom d’Herakut. Hera (Jasmin Siddiqui) et Akut (Falk Lehmann), se sont rencontrés en 2004 lors d’un festival international de graffiti où ils étaient tous deux artistes invités. 

Il se trouve que cette murale est la cinquième d’une série entamée en septembre 2012 et qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin 2013. La première murale du Giant Storybook Project a été faite à New York, la seconde à Lexington au Kentucky, la troisième à Eresing en Allemagne et la 4e à Montréal (au coin de Mont-Royal et l’avenue Papineau). Depuis, ils en ont fait d’autres à Rochester, San Francisco et Miami. 






















Il est fascinant de suivre leur aventure sur facebook.com/The GiantStorybookProjectAu début novembre, ils avaient quelques dizaines de “likes” sur leur page Facebook. Hier, quand j’ai commencé à rédiger ce blogue, ils en avaient 3,950 (qui étaient passés à 3,970 quand je l’ai mis en ligne aujourd'hui).

Dans mes livres à moi
Si les personnages de la mural semblent sortis d’un merveilleux conte illustré, c’est parce qu’ils y figureront éventuellement. 

Le duo rêvait de créer un conte pour enfant. Puis le projet se serait concrétisé quand Herakut s’est retrouvé dans la cour arrière de Jim Carey, à réaliser une murale commissionnée par l’acteur tout en “brainstormant” avec lui.

Herakut publiera éventuellement un roman illustré (graphic novel) mettant en vedette les deux géants Lily et Jay. Le livre sera composé d’images issues d’un traitement numérique des photos de leurs murales.

Quand j’ai googlé “The Giant Storybook Project”, on comptait 81,800 liens sur le projet. Dans mes livres à moi, on ne fait pas mieux comme publicité pour appuyer les pré-ventes!

En plus, sur leur page Facebook, ils ont annoncé une vente de tirages limitées de leurs illustrations pour financer le projet. Ça va bien leurs affaires. Leur série de 15 grandes impressions enjolivées à la main se vendait $850. Leur série de 25 petites impressions était listée à $250. Elles ont toutes été vendues.

Ça prend un village
Les impressions étaient disponibles chez Paper Tiger, le magasin en ligne de la maison d’édition LeBasse basée à Los Angeles (qui sera fort probablement responsable de l’édition du projet). Les artistes ont donc fait une entente avec une maison d’édition avant de s’embarquer dans leur aventure rocambolesque.

Parmi les premiers liens apparaissant quand on cherche le Storybook Projet en ligne se trouve le Montana Blog, incidemment un gros fournisseur de marqueurs et peintures en aérosol. On peut facilement en déduire que le duo s’est sécurisé un approvisionnement gratuit chez Montana (ou qu’il devraient le faire à partir de maintenant).

Sur la page Facebook d’Herakut, on remarque de très belles photos. Des liens nous révèlent qu’il s’agit du photographe Jason Kaczorowski de Chicago. Encore un bel échange de visibilité.

Connection
La beauté des média sociaux est bien illustrée dans ce cas-ci. Grâce à sa page Facebook, sur laquelle tout le monde peut laisser un commentaire, Herakut m’a permis de connaître de fantastiques magazines en ligne à l’affût de tout ce qui se fait d’original en art tel: arrestedmotion.com, offtoseetheelephant.com et le blogue de hangupurban.com.

J’y ai aussi découvert le site torontois wellandgood.ca (lequel arbore en entête une photo des pingoins de Pascal Paquette) sur lequel on trouve un blogue (11 octobre 2012comportant une série dynamique de photos de la murale de Toronto en chantier.

Il y a un clip montrant la création de la murale en accéléré qui circule, fait par Martin Hawkes (un cinéaste qui a réalisé trois films répertoriés sur le site imdb.com, dont un film sur Rush, le plus grand groupe rock canadien).